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15 mars 2020

Le doute m’a empêché d’avancer, et si je me remets à écrire, c’est qu’il s’est suffisamment estompé. Pas totalement toutefois, et je suis toujours prêt à me remettre en question face à de nouvelles informations.

Depuis mars 2020, la censure s’est abattue sur à peu près le monde entier. C’était à la fois pénible à subir et, pour qui prenait un peu de distance, riche en enseignements, notamment :

  1. La censure ça n’arrive pas qu’aux autres, même nos démocraties ont montré leurs limites en termes de liberté d’expression.
  2. La censure, ce n’est pas forcément pour notre bien, comme j’avais envie de l’espérer par rapport à l’histoire des Rohingyas.
  3. La plupart des gens ne se posent pas de questions, et n’ont pas envie de s’en poser. Le doute est une position inconfortable (« mais la certitude est absurde » ajoutait Voltaire).

L’hésitation exprimée dans l’article précédent supposait que la censure (d’appels à la haine en l’occurrence) était acceptable aux fins de protéger la cohésion sociale, l’ordre public et sauver des vies. Mais quand elle est employée à maintenir la population dans l’ignorance, à faire taire des points de vue alternatifs, la censure perd toute légitimité.

C’est quand il n’y a pas de débat, que l’on a de vraies raisons de s’interroger.

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