Le web est devenu, pour la majorité de ses utilisateurs, un ensemble de services. Mis à part les marchands en ligne, de rares journaux accessibles sur abonnement, et d’encore plus rares sites communautaires, tous les services vivent grâce à la publicité. Le désir de gratuité est le « péché originel » qui conduit à de nombreuses dérives de l’Internet actuel.
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Le schéma distingue 3 types de services commerciaux, mais en réalité, on a toujours à faire à un mélange en proportions variables, de ces 3 types. L’utilisateur paie un service par la somme :
- De l’argent qu’il paie à un service de « Type 1 » pour un produit ou service qu’il achète, loue, ou auquel il s’abonne. Ces services ont été historiquement les premiers présents sur Internet. Mais les utilisateurs n’étaient pas prêts à payer certains services (notamment la presse) pour accéder à des articles en ligne. Sans compter les moyens de paiement de l’époque étaient peu adaptés.
- De l’attention qu’il consacre à de la publicité présente sur les services de « Type 2 », qui sont typiquement des journaux (blogs, ou autres) attirant assez d’audience pour vivre de la vente d’espace. Dans le monde réel, seuls les journaux gratuits, pleins d’annonces et de pages publicitaires peuvent être gratuits. Sur Internet, l’économie sur le papier permet de se reporter sur plus de contenu rédactionnel. Avec quelques limites comme les articles « premium ».
- des données personnelles qu’il fournit aux services de « Type 3 », qui permettent à la régie publicitaire de personnaliser les annonces affichées sur les sites de « Type 2 ». Les services de « Type 3 » sont un sujet à part, qui mérite une page à lui seul.
La régie publicitaire fait le lien entre les 3 types de services.