Vous êtes-vous jamais demandés pourquoi un résultat arrivait devant un autre dans une recherche ? Ou pourquoi votre fil d’informations sur un réseau social était rangé dans cet ordre précis ?
À l’œuvre se trouvent des algorithmes. Pour faire fonctionner le service, ils évaluent, en fonction de critères plus ou moins clairs, ce qu’il faut mettre en avant. Et ce pouvoir de trier l’information est capital : ce qui arrive en seconde page ou après est souvent ignoré faute de temps. Bien sûr ce n’est pas supprimé, bien sûr qui veut trouvera. Mais au niveau de la société, ce sont les statistiques qui comptent. Et les statistiques montrent que c’est la première information qui compte.
Certaines informations sont déclassées pour tout le monde, ce qui s’apparente statistiquement à de la censure, sans en être vraiment. D’autres sont mises en avant pour tout le monde, ce qui s’apparente à de la propagande, sans en être vraiment non plus. Ça revient pourtant à manipuler l’information, qui influencera l’opinion et, dans les démocraties, ça revient à manipuler les nations.
Or, ces algorithmes sont contrôlés par des sociétés privées. Partagent-elles les intérêts de leurs utilisateurs ?