Les utilisateurs d’internet sont des utilisateurs de services. Or un service est la conjonction :
- d’un traitement de l’information,
- d’un espace de stockage partagé.
Autrefois, le traitement et le stockage avaient tous deux lieu côté serveur, et les clients ne faisaient que l’affichage :
Depuis que les navigateurs disposent tous de JavaScript (un langage de programmation qui permet d’effectuer des traitements d’information dans la page web que l’on consulte) et que les périphériques mobiles se sont démocratisés, le traitement de l’information se fait de plus en plus, et parfois exclusivement côté client, c’est à dire sur les appareils des utilisateurs :
Les serveurs, eux, n’assurent quasiment que (et parfois uniquement) le stockage. Ce stockage regroupe les données publiques (les pages web), les applications (en JavaScript ou en natif pour mobiles), et les données personnelles des utilisateurs.
Dans les années 70 on parlait d’architecture « client-serveur » avec des « clients lourds ». De nos jours on appelle ça « les apps » et « le cloud ». Il faut bien être conscient que ce ne sont que des termes marketing.
Et cette conception du réseau et des services est à l’opposé du rêve des fondateurs d’Internet… et présente de nombreux inconvénients.